Un Piknic Électronik qui électrise les foules !

Photo : Piknic Électronik

Piknic Électronik vient d’achever sa 14e édition à Montréal, en concluant ses au revoir au Calder avec deux journées de festivités bien survoltées.

Ce n’est pas la fin non, Piknic revient l’année prochaine sur un site encore inconnu à l’heure actuelle mais dont l’atmosphère festive en bordure de fleuve devrait lui rester fidèle.

L’an passé durant l’été, 109 000 invités ont vécu la belle expérience de Piknic Électronik. Cette année, l’ouverture du 22 mai a vu affluer une foule de 13 500 personnes, marquant ainsi le record de tous les temps !

Désirant s’associer à la scène montréalaise, Red Bull Music Academy marchait main dans la main avec Piknic Électronik en ce premier dimanche soir d’octobre, pour nous offrir Theo Parrish [US] aux platines sur la scène principale et DJ Branko, tout droit venu du Portugal sur la Scène Videotron pour enflammer la foule avec des sonorités chaudes et tropicales.

Tout le monde se déchaine en plein air et fait ses adieux temporaires à une saison estivale, qui grâce au Piknic, a su se prolonger jusqu’au 2 octobre. Face aux averses de pluie, l’enthousiasme global l’emporte et rend l’escapade inoubliable. Des beats mexicains, néo-zélandais, américains, ibériques et québécois retentissent au Parc Jean-Drapeau.

Lors de cette fin de semaine rythmée par des sets locaux et internationaux, François Fournier, relationniste de presse de Piknic Électronic a accordé à Montreal Rampage une petite entrevue, pour vous éclairer sur l’événement et ses orientations futures.

DJ Branko – Piknic Électronik – Dimanche 2 octobre. Photo : Peter Ryaux-Larsen

Branko – Piknic Électronik – Dimanche 2 octobre. Photo : Peter Ryaux-Larsen

Cindy Voitus [Montreal Rampage] : Comment est née l’idée du Piknic Électronik ?

François Fournier [Relationniste de presse du Piknic Électronik] : Piknic Électronik est parti de l’idée qu’on souhaitait sortir la musique des boites de nuit pour la rendre accessible à tous, y compris aux familles. On peut venir avec ses enfants, s’y délasser. D’ailleurs, l’événement est gratuit pour ceux de 12 ans et moins.

CV : D’où viennent les DJs qui y mixent ?

François Fournier : Piknic élabore sa programmation en misant d’abord sur la découverte des courants actuels et à venir mais il vise toujours à maintenir un équilibre en invitant également des pionniers et vétérans qui ont marqué la scène électro ainsi que des noms connus et appréciés du public local. On veut aussi faire en sorte que chaque dimanche soit différent autant pour surprendre que satisfaire tous les goûts. En général, les invités internationaux jouent sur la scène principale mais on tente autant que possible de donner aussi accès aux deux scènes à l’excellent talent local, qu’il soit déjà connu et suivi ou émergent. Il peut s’agir d’un hommage à un label montréalais [la semaine passée, 3 DJs du label 8day-Grrreat Recordings se sont produits sur la scène Vidéotron] ou bien d’un collectif qui organise souvent des soirées à Montréal. L’idée est de leur donner une vitrine.

Festivalier

Piknic Électronik – Dimanche 25 septembre. Photo : Cindy Voitus

CV : Le concept s’est exporté à l’étranger, est-ce que vous organisez les Piknic Électronik qui ont lieu en dehors de Montréal ? Et, pourquoi pas un prochain Piknic à Ibiza, fameuse île électro ?

François Fournier : Piknic roule maintenant depuis deux saisons à Dubaï et à Melbourne grâce à des partenariats avec des équipes locales qu’on supervise et on travaille activement pour trouver d’autres villes qui sont compatibles avec l’événement et son image. Évidemment, ça prend un site similaire, idéalement un parc en milieu urbain et emblématique de la ville.
On souhaite que Piknic Electronik soit toujours un endroit où les gens puissent se relaxer aussi bien à Montréal qu’ailleurs. On aimerait développer le concept aux États-Unis ; et avec des partenaires qui ont un lien de parenté avec l’événement.
Si on ne vise pas Ibiza, la raison c’est que contrairement à un lieu de clubbing, on souhaite rester underground en offrant la possibilité aux gens de venir en famille.

CV : Le 25 septembre au Parc Jean-Drapeau, Piknic Électronik a fait la promotion d’Igloofest. En quoi ces deux événements sont-ils liés ?

François Fournier : En fait, c’est l’équipe de Piknic qui organise Igloofest chaque année, depuis nos bureaux sur Gaspé. Donc en été, il y a le Piknic et quand vient l’hiver, on met en place Igloofest.

CV : Qu’est-ce qui différencie Piknic Électronik d’Igloofest hormis le fait que l’un soit sous des températures hivernales extrêmes ?

François Fournier : Piknic Électronik, c’est tout l’été donc les gens ont le temps d’y venir, ça fait partie de leur agenda estival. Ils peuvent décider de participer à Piknic Électronik à n’importe quel moment alors qu’Igloofest se déroule seulement sur 4 fins de semaine donc il y a une notion d’urgence « Il faut y aller car ça se termine vite ». Aussi, au Piknic, c’est le soleil qui est l’élément principal et qui créé l’ambiance. Tandis qu’à Igloofest, on invite des VJ pour faire des projections, puis la neige et la glace en sont les acteurs centraux.

SinoniM

SinoniM [8day] – Piknic Électronik – Dimanche 25 septembre. Photo : Cindy Voitus

CV : Le futur, vous le voyez comment ?

François Fournier : Piknic Électronik a atteint une certaine maturité et il a toujours le défi de se renouveler à Montréal mais l’expansion à l’étranger fait certainement partie des grands objectifs pour l’avenir. Et, l’année 2017 sera le 375e anniversaire de Montréal, alors il se pourrait qu’on fasse les choses un peu différemment pour marquer ce moment.

À l’année prochaine !

Piknic Électronik – Dimanche 2 octobre. Photo : Peter Ryaux-Larsen

Piknic Électronik – Dimanche 25 septembre. Photo : Peter Ryaux-Larsen

Misstress Barbara – Piknic Électronik – Samedi 1 octobre. Photo : Peter Ryaux-Larsen

Misstress Barbara – Piknic Électronik – Samedi 1er octobre. Photo : Cindy Voitus

Piknic Électronik – Dimanche 25 septembre. Photo : Cindy Voitus

Au revoir Calder – Piknic Électronik – Dimanche 25 septembre. Photo : Cindy Voitus